Bienvenue dans mon Laboratoire Gobelin ! Je suis Goblinounours et ceci est mon blog personnel. Il a pour but de présenter mon activité ainsi que mon avancée dans plusieurs projets en cours. ~Remerciements à Swarl pour son travail!~ |
Aïe ma tête, quelle souffrance! Beuuuuuheuuuheuheuh! Je sors du cinéma où j’ai vu Inception, et ça m’a collé une migraine, comme si on essayait de me faire rentrer des trucs de force dans la tête en trop gros nombre. Bobo. Ça fait un temps fou que je voyais ce film sur le net, mais j’ignorais totalement de quoi il était question. Faut dire, un genre de mec de dos avec l’eau aux pieds, et le mot, Inception (je pensais que ça avait un rapport avec l’insémination artificielle au son du mot, mais ça aurait plus à voir avec l’origine, le commencement...), ça laisse pas un vaste horizon d’attente. Il aura fallu que par pur hasard je tombe sur un trailer sur Youtube pour m’y intéresser. Et peu après, des amis ont commencé à me taper dessus à la planche à clou (sur des plaies qu’on me recouvrait avec amour de sel) parce que c’était un film a aller voir. Effectivement, je savais que c’était de Chris Nolan, aka le réalisateur de Batman Begins et Batman Dark Knight (ce dernier étant sûrement le meilleur film que j’ai vu ces dernières années), mais je me disais que c’est pas parce que le bonhomme a fait un de mes films préférés que les autres seront du même calibre. Tout à l’heure, je passais à tout hasard devant le cinéma pour rentrer chez moi, et j’ai vu l’affiche d’Inception. Moi qui croyais qu’il ne passait déjà plus au cinéma! Ni une ni deux, j’ai pris la séance en VOST-FR qui débutait 2 minutes plus tard (oué, j’ai zappé les pubs! Dans la gueule les marketteux!). Voici donc mon analyse de la chose. Je préviens, depuis mon retour sur Aerie’s Guard, j’ai eus l’occasion de voir ce qu’était une bonne critique (avec thèse et anti-thèse, et tout le bataclan), et je me doute bien que ma critique ne vaut pas des masses à coté des leurs. Niveau histoire : En gros, on parle d’un mec qui est capable, à l’aide d’un appareil sophistiqué, de faire entrer des gens dans des mondes oniriques, des rêves (précisons que l’appareil tient dans une valise à une main, pom pidi pom). Une fois dans ce rêve créé sur mesure par un architecte (ou un level-designer, et là je dois avouer que l’idée a du charme pour moi ), le héros a pour mission d’utiliser toutes sortes de subterfuges pour soutirer des informations confidentielles à sa cible, qui ignore qu’elle est dans un rêve, même si le rêve ne représente pas un lieu qu’elle connait. Le gros du film tient sur la mission particulière consistant à injecter un début d’idée, une bribe de concept, à une cible, pour qu’elle développe l’idée elle-même, et qu’elle soit persuadée que l’idée vient d’elle à l’origine, alors qu’on lui a implanté artificiellement. Pour simplifier, il est question de modifier la vie d’une personne en entrant dans ses rêves, en lui faisant croire des choses, comme le fait que le monde dans lequel cette personne vit est irréel, ou qu’elle n’a pas l’intention de poursuivre le travail de son père, alors que cette personne était jusque là bien partie pour. Mais quand le plan nécessite de faire entrer la cible dans un rêve, tout en étant dans un rêve, lequel étant aussi un autre rêve, qui est aussi un rêve, ça devient vite un beau bordel, sans parler des principes permettant de sortir de ses rêves. Cherchez pas, moi-même je me suis un peu perdu dans l’intégralité des détails et des explications du fonctionnement des rêves. La chute du film est néanmoins suffisamment prévisible pour que dés que l’idée du scénario est lancée, on entrevoit ce qu’il va inévitablement arriver pour clôturer le tout, sans vraiment savoir comment ça va frapper. Visuellement, je m’attendais à une débauche d’effets visuels, de paradoxes (on parle du rêve, bordel!), et là -dessus, j’avouerais avoir été très légèrement déçu. Moi mes rêves n’ont aucun sens, il y a des paradoxes partout quand j’y repense, des trucs qu’on imaginerait pas. Là , on a des environnements tout à fait normaux. Des rues de Paris, un hôtel, la montagne... Le seul lieu vraiment "onirique" que j’ai vu est apparu vers la fin du film. J’admets avoir été assez impressionné par la scène où un quartier entier de Paris se replie sur un autre, de manière à faire comme si le ciel était un miroir, où la scène à peine plus tôt, lorsque ces mêmes rues de Paris se disloquaient avec une bonne dose de réalisme et de violence. Au final, d’un film traitant du rêve, je m’attendais à plus de choses folles, mais ce n’était tout simplement pas le propos, il faut croire. Musicalement parlant, on retrouve Hans Zimmer, le pépère qui a géré les musiques de Batman Begins et Dark knight. Si ses musiques de Batman étaient belles et efficaces (mais pas dans la lignée des musiques des films de Tim Burton, ni même des musiques de Shirley Walker qui faisait les musiques des dessins animés de Batou des années 90) ici, on ne parle pas de belles musiques qui reste dans la tête, uniquement de musiques efficaces. Je me souviens vaguement de sons de corne aux bons moments, mais c’est tout. À mes yeux, c’est à la fois une réussite et un échec, car au final, même si la musique m’a aidé à bien apprécier le film, je ne me souviens pas de ces dernières... Au final, même si je ne m’attendais pas à ça, même si la musique ne m’a pas marqué (mais alors pas du tout), même si j’aurais aimé plus de paradoxes visuels dans les rêves, je dois avouer que le film m’a tenu en haleine du début à la fin, et que, même si je m’attendais carrément à la chute du film, je ne m’attendais pas trop à la voir tomber comme ça. Au final, je garde un bon souvenir de ce film (à l’inverse du film Prince of Persia que j’ai vu il y a 2 mois). Je ne recommanderais pas ce film à ceux qui préfèrent les films calmes, car il y a beaucoup d’action, d’explosions, de fusillades, mais je le recommanderais bien aux autres. Maintenant, je m’en vais quérir de l’aspirine! |
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